« Fin juin, vingt-deux jeunes au total avaient signé un contrat de travail », résume Stéphanie Roland Gosselin, chargée de la coordination d’ACCES. Un beau résultat pour cette association qui œuvre à l’entrée dans le monde du travail de jeunes porteurs d’un handicap mental et/ou de troubles cognitifs. Un partenariat avec Stanislas permet également le suivi régulier des élèves des classes ULIS.
Pour ce faire, la qualité du lien entre les familles, l’association et les entreprises est cruciale. Deux éducateurs spécialisés et un psychologue reçoivent les parents, détaillent le parcours et les troubles du jeune adulte puis entament son observation afin de trouver les stages qui lui correspondront le mieux. « Il nous faut à la fois rassurer les entreprises sur le candidat, expliquer sa différence, montrer les gestes à adopter avec lui, et le rassurer parce qu’il demeure fragile même si tout se passe bien. »
ACCESS visite ainsi, chaque semaine, les entreprises qui accueillent un stagiaire et ce, pour deux heures ou, s’il le faut, deux jours.